4 nouvelles habitudes à prendre pour limiter son exposition aux perturbateurs endocriniens

Ce terme est dans toutes les bouches depuis quelques années : les perturbateurs endocriniens. Responsables d’un dérèglement hormonal, on pense savoir où ils sont et comment limiter leur impact. Pourtant, nous avons sélectionné pour vous 4 conseils tirés du livre d’Isabelle Doumenc « J’évacue les perturbateurs endocriniens, c’est parti ! » dont vous n’aviez sûrement jamais entendu parler, à adopter d’urgence pour vous et vos enfants !

1. Chouchouter son foie et ses reins

On a beau se donner beaucoup de mal pour éviter au maximum ces perturbateurs, autant vous le dire tout de suite : ils sont partout, votre organisme en rencontrera forcément. Face à cela, le corps est paré. Il élimine tout ce qu’il peut grâce au foie et aux reins. Pour faire simple, le foie est le « dépollueur » de notre sang. Pour qu’il puisse éliminer correctement les éléments toxiques (tels que les perturbateurs endocriniens), il ne doit pas être surchargé. Repensez donc votre alimentation en limitant notamment le sucre et les produits gras saturés. Isabelle Doumenc, auteure, naturopathe et journaliste spécialisée en nutrition, nous alerte sur les produits laitiers :

« Les matières grasses saturées des produits laitiers sont aussi une lourde charge pour le foie, quand ils sont pris en excès ».

Au contraire, céréales complètes et légumes vous apporteront les fibres nécessaires et sauront prendre soin de votre foie.

Les reins, eux, vont éliminer les déchets par l’urine. Pour les aider à nettoyer votre organisme, assurez-vous de boire suffisamment d’eau. Aussi, manger peu salé vous assurera une meilleure élimination. Retrouvez nos conseils dans la vidéo en tête d’article !

Et petit bonus : la peau participe aussi grandement à l’élimination des perturbateurs endocriniens. Et c’est par la transpiration qu’elle peut assurer cette fonction ! Sauna, hammam, sport… Suez ! C’est permis !

2. Acheter d’occasion

Les objets neufs contiennent de nombreuses substances qui perturbent le système hormonal. Des anti-flammes dans les canapés, téléphones et peluches de vos enfants, aux phtalates dans les voitures (et partout ailleurs)… Par contact avec la peau, par ingestion  ou via la respiration, ces molécules se retrouvent dans votre organisme. Pour limiter cela, vous pouvez laver les vêtements et peluches au moins 3 fois avant de les utiliser, surtout si ce sont ceux de vos enfants. Mais le mieux est encore d’acheter ces dits habits et surtout vos meubles et vos voitures d’occasion. Une partie des substances toxiques se sera évaporée. Et, qu’on se le dise, c’est plus écolo que de laver 3 fois le nouveau Winnie L’ourson de Lola ! Ce geste sera aussi utile à vos animaux de compagnie qui se lèchent pour se laver et qui ingèrent une grande partie de ces substances.

3. Troquer sa bouteille en plastique contre une bouteille en verre 

C’est la grande mode, et tant mieux ! La gourde fait son retour. Un bon point, car en voulant bien faire, réutiliser une bouteille en plastique à usage unique libère beaucoup de micro-plastiques, et donc de perturbateurs endocriniens. Quant aux gourdes en plastique conçues pour être réutilisées, le débat sur les différentes matières dites « sûres », comme le Tritan, ne semble pas encore clos. Et ça, on le sait moins. Renseignez-vous donc sur la matière de la gourde que vous possédez. Et si vous comptez en acheter une, privilégiez alors le verre ou l’inox.   

4. Rester naturel(le) 

Même avec tous les efforts du monde, vous n’avez pas pu échapper à la révélation de la toxicité puis l’interdiction de certains parabènes présents dans les crèmes. Mais ce que l’on ne vous a peut-être pas dit c’est qu’ils ont été remplacés par des substances potentiellement tout aussi nocives (éthylparaben, méthylparaben…). Simple, me direz-vous : il suffit d’éviter les parabènes. Que nenni ! D’autres molécules au nom tout aussi tordu (phénoxyéthanol, cetrimonium bromide…) et également responsables de la perturbation hormonale sont utilisées pour les remplacer en toute insouciance. Alors le mieux est encore de privilégier le bio, voire de faire ses cosmétiques soi-même. Et sinon, laissez respirer votre visage et limitez l’utilisation de parfum, c’est pour votre bien !

On espère que ces quatre conseils vous ont fait réfléchir. Et pourtant, il y en a encore tout plein que nous pourrions vous donner. Cela peut paraître décourageant : « Il y en a partout, alors tant pis ! ». Mais n’abandonnez pas, c’est si important pour votre santé ! Il suffit d’aller vers une vie plus simple, plus minimaliste… Notamment si vous êtes enceinte, en période de puberté ou si vous avez un enfant en bas âge, ces périodes de la vie sont des “fenêtres de vulnérabilité”.

Elodie Gindrier

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J'évacue les perturbateurs endocriniens, c'est parti !

Manger, boire, se maquiller, faire la toilette de bébé, nettoyer sa salle de bains, mettre de l’anti-puces à son chat ou simplement vivre chez soi… À notre insu, à travers ces petits actes de notre vie quotidienne, nous nous exposons à une forme de pollution invisible, celle des perturbateurs endocriniens. Une pollution dangereuse qui peut modifier des mécanismes dans notre système hormonal et provoquer des dérèglements de santé que nous transmettons à nos enfants, évidemment sans le vouloir, mais surtout, sans le savoir !

Stop ! Il est grand temps d’identifier ces polluants qui ont envahi notre environnement, et de connaître leur impact réel sur notre santé.

Vous souhaitez évacuer les perturbateurs endocriniens de votre vie ? Suivez ce guide : il propose des solutions pratiques pour soutenir foie et reins, les deux organes indispensables à l’élimination de ces polluants, ainsi que des moyens d’action pour tous, avec tous les conseils spécifiques pour les femme enceintes, allaitantes et les enfants. C'est parti !