Contrairement à ce que l’on nous apprend depuis tout petit, il faudrait voir l’échec comme une opportunité et comme un élément essentiel à l’apprentissage et à la créativité. En changeant notre vision des « erreurs », c’est toute notre existence que nous modifions, pour un épanouissement personnel immensément plus riche.
L’échec dans l’éducation
Le cerveau est fait pour apprendre de ses erreurs. Il retient mieux de cette façon là. Pourtant, depuis notre tendre enfance, nous avons pris l’habitude de considérer nos erreurs comme quelque chose de mal. Car l’école, notamment en France, ne valorise jamais ces dernières. En fait, il faut repenser les « fautes » comme un apprentissage bénéfique et extrêmement efficace. Ken Robinson, spécialiste anglais de l’éducation, explique dans une conférence TED qu’il tient en 2006, qu’il faut forcément être prêt à se tromper pour créer quelque chose d’original. La prise de risque et l’erreur sont à la base de la créativité, elle-même essentielle à notre société et à notre développement personnel.
L’échec dans la vie personnelle
Une rupture, un licenciement, un projet qui n’aboutie pas… Y faire face est toujours difficile. Il faut l’accepter sans pour autant perdre toute estime de soi. Mais une fin n’est-elle pas une chance de prendre un nouveau départ ? Par exemple, profitez de ce licenciement pour vous lancer dans une activité différente qui vous faisait envie depuis longtemps ?!
Toute « tentative ratée » est une opportunité de s’améliorer et de changer les petites choses qui ne vont pas dans notre vie. Plus vous essayerez, plus vous entreprendrez, plus vous échouerez. Et plus vous avancerez. Oui cela semble paradoxal, mais en prenant un peu de recul, vous verrez que c’est tout à fait logique.
Se relever d’un échec
Ces belles paroles ne changent rien au fait qu’il est réellement dur de faire face à certains échecs. Pour nous aider, Isabelle Filliozat a créé un Petit cahier d’exercices pour se relever d’un échec. Elle y explique cette introspection qu’il faut faire en nous-mêmes pour surmonter ce genre de situation. Prendre le temps de comprendre ce que nous ressentons, de l’analyser puis de l’extérioriser. Ecrire une lettre que nous n’enverrons jamais, faire une liste de nos émotions à un instant présent… Trouvez la thérapie qui vous permet d’avancer. Parfois, il faudra creuser plus profondément dans votre passé ou votre vision du futur pour comprendre le mal-être que vous ressentez face à un échec. Il n’est pas question de refouler ses pensées négatives ou de ne pas faire son deuil. Ce sont des étapes extrêmement importantes. Mais ces conseils vous aideront, je l’espère, à finalement sortir de cette période qui ne doit pas s’inscrire dans une spirale infernale.
En repensant notre vision de l’échec, nous arrivons à mieux y faire face et s’en servir pour mieux rebondir. Quoiqu’il arrive, considérez la vie comme un ami qui vous veut du bien et qui vous tend ces erreurs de parcours pour vous offrir de belles opportunités de changer, de faire mieux, d’apprendre et d’être plus heureux.
Elodie Gindrier